Le Mercredi 22 juin à 18 h 30, Julien Alour (), trompettiste né à Quimper, qui s’est imposé comme sideman avec Samy Thiébaut entre autres ouvrait le 6ème festival Wolfi Jazz.

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Il avait sorti un premier album « W.I.L.L.I.W.A.W » en Quintet en 2014 et au printemps 2016 un second « Cosmic Dance» ().

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Il a évolué depuis le premier album mais souffle toujours les vents les plus" turbulents et imprévisibles" comme le « Williwaw » entre force, émotion et surprises dans ses nouvelles compositions, mais a troqué la lapine contre le « Bal des Panthères » d’inspiration Brésilienne sur lequel j’arrive.

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Suit « Big Bang » également extrait de « Cosmic Dance » inspiré par la création de l’univers qui me fait penser au dernier Quintet acoustique de Miles Davis dans « Nefertiti » par son mouvement immobile et modal. Son aîné François Théberge est toujours au saxophone, Jean Pierre Arnaud à la batterie, mais Simon Chivallon remplace Afrien Chicot au piano et Samuel F’Hima Sylvain Romano à la contrebasse par rapport aux albums.

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Julien Alour a toujours la justesse aussi bien dans le lyrisme des ballades quand dans l'énergie des tempos hard bop plus rapides d’un Clifford Brown avec l’ambition d’un Miles Davis qui serait à l’acoustique, et les fusées pyrotechniques à la Freddie Hubbard dans l’aigu et des pauses/reprises dansant sur le fil du précipice à la Booker Little dans le final sur la contrebasse.

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Ils jouent tout de même encore l’envoûtante Ballade de Williwaw «Song For Julia » qui m’a enchanté et fait planer pendant le trajet jusqu’à Wolfisheim.

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Il finit par le titre éponyme de son nouvel album « Cosmic Dance » au début calme, puis un peu fanfare sur des rythmes avec des décalages orientaux entre rythmique et trompette à la Ibrahim Maalouf et une citation du dernier Quintet de Miles ou de Wayne Shorter, mais un solo de batterie beaucoup plus moderne.

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En effet ce trompettiste semble préférer, comme Vincent Bessières a pu l’écrire à son propos pour « Williwaw » «l'émotion au au concept ».

On a pu retrouver Julien Alour en fin de festival avec « Panam Panic » dimanche 26 juin en fin de festival!

Jean Daniel BUKHARDT