Le vendredi 24 juin, la chanteuse belge Selah Sue se produisait à guichets fermés à Wolfi Jazz après Thomas Schoeffler Jr et Olivier Gotti, que j’ai ratés pour cause d’orages.

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De son vrai Seanne Putseys, Selah Sue a commencé sa carrière en parallèle avec des études de psychologie («Selon elle, étudier la psychologie l'a aidée à mieux comprendre les émotions humaines, qui jouent aussi un rôle dans ses activités musicales.»)

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Après le succès de son premier album « Raggamuffin » () disque de platine il y a quatre ans, elle a sorti en 2015 « Reason », plus Soul et Pop qui m’a davantage touché, surtout le premier titre, « Alone » qui reste la plus funky sur scène.

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A mon entrée sous le chapiteau bondé de fans (la pop soul marche mieux que le Jazz de nos jours), c’est surtout la présence hallucinante et la puissance musicale, émotionnelle et évocatoire pop de la chanteuse qui me frappe, même de loin de la scène, soutenue par un super groupe (Joachim Saerens claviers, Erik Rademakers basse, Jordi Geuens batterie, Yannick Werther guitare, Stéphane Rugurika et Judith Okon chœurs) aux bons solos en plus du soutien rythmique, claviers soul, guitare et basse funky et batterie efficace, mais sa voix reste au premier plan, elle fait du beat box et harangue le public de ses « yeah yeah ».

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En plus elle a de jolies fanes, j’en avais une toute bronzée dansant à côté de moi !

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J’avoue ne pas connaître et donc reconnaître ses chansons mais j’apprécie le spectacle sans les connaître, l’éclectisme des arrangements allant du funk au rock, à la pop, au folk ou à la soul et les cuivres synthétiques du claviers! Et puis c’est une vraie star, elle n’a pas besoin de moi !

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Une des chansons me fait penser à la biguine « Tatoué Jérémie » de Gainsbourg qu’elle ne doit pas connaître, chacun ses références, et dont je ne lui souhaite pas le sort, ni à moi, même avec le prénom de ma jolie voisine qui a déjà deux hommes sur sa peau, alors!

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Il faut dire aussi que comme Charlie Parker déclarant à Miles Davis dans « L’homme à l’affût » de Julio Cortazar « cette note je l’ai déjà jouée demain! », Selah Sue aime à changer ses chansons sur scène, ralentissant ou accélérant le tempo.

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Elle poursuit sa guitare folk en bandoulière pour mettre le « Fyah Fyah » dans le style raggamuffin énergique du premier album qu’au moins je reconnais!

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Elle continue avec « I won’t Go For More », ballade Soul Rock dans l’aigu. Sa voix me fait d’ailleurs penser à Jeff Buckley dans chanson suivante.

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Elle continue avec « Sadness » avec de beaux chœurs Soul groove puis pousse jusqu’au Ragga Hip Hop.

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Elle termine en Bis par « Building Bridges » sur la batterie.

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Une vraie bête de scène soutenue par un bon groupe, même si je ne connais pas les chansons. Et ses musiciens sont de vrais gosses qui jonglaient avec les fleurs artificielles pendant le bis!

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Jean Daniel BURKHARDT

Photos du Concert Patrick Lambin