SPIDERS EVERYWHERE est un groupe à l'esthétique indie-rocktronica. Le quatuor, qui a déjà conquis la scène du grand Est en faisant les 1ères parties de Naïve New Beaters, Electric Guest, Lescop. Après leur vidéo Electric Girl invite ses auditeurs à le suivre dans son épopée musicale. Avec une date à retenir, celle du 21 février 2014 qui marque : - la SORTIE DE "GLACIER" leur tout nouvel EP 5 titres sur le label indé strasbourgeois October Tone !! - leur RELEASE PARTY au Festival HORS PISTES (http://www.festivalhorspistes.com/), en 1ère partie d'Orval Carlos Sibelius à Annecy!

Spiders_Everywhere_groupe.jpeg

Le titre éponyme Glacier fait un peu new wave mais douce comme des glaciers dérivants et lumineux de mille dendrites, parlant, hurlant, sur un piano contemplatif racontant une histoire sur laquelle se pose une voix androgyne mais émouvante et puissante, un peu à la Divine Comedy. L'ensemble est bien arrangé et la progression intéressante, la montée de la basse et de la seconde voix créent une architecture sonore complexe par petites touches, à la fois naturelle et machine, dépaysante, live et samplée, sans qu'on puisse presque définir de frontière dans cette cohésion d’une électrro aigue un peu wave mais douce comme des glaciers.

Spiders_Everywhere_Glacier.jpeg

Flows Everywhere flotte en effet en ces eaux froides comme Beautifull de Björk sur la rythmique violently happy et vers partout jusqu’en l’Afrique des sanzas trafiquées de Konono n°1 dans l'aigu, naturelle et électro à la fois, entre chant des baleines et sonar! Un peu de la musique pour glaçons de Terje Isungset.

Spiders_everywhere_recto_Glacier.jpeg

Mighty Falls offre au chanteur un feeling cold pop crooner entre grave et aigu à la Divine Comedy du chanteur sur une musique en effet de chutes aléatoires, à la fois organiques et intemporelles, et modernes, un peu Pictures Of You des Cure ou Depêche Mode sans le côté glauque de la wave, plus lumineux et quelque chose d’ I Follow Rivers » de Lykkiy Li, la chanson de La Vie D’Adèle !

Spiders_Everywhere_Scene.jpeg

Personal Place invente un espace qui bouillonne avec de plus en plus d’intensité du froid d’un glacier à la chaleur d’un geyser islandais d’ Aqua d’ Edgar Froese! dans la glace de feu! Y a quelque chose de Bird land de Patti Smith version électro se mirant musicalement dans un bol tibétain avant et après entre deux Glass de Philippe entre deux Glass de Philippe.

Spiders_Everywhere_4.jpeg

The Charm est plus ethnolectro avec ses sanza synthétiques mais aussi spatial, j'adore la voix d'ange féminine et l'harmonie avec la masculine sur une rythmique moderne de course poursuite stellaire très cinématographique puis la guitare qui part après de plus belle à la Muse mais sur une rythmique africaine!

Spiders_Everywhere_Star.jpeg

Bref l y a une vraie construction musicale du minimalisme à la puissance! En effet un peu des araignées partout glissant sur un glacier avec ce côté à la fois silencieusement tentaculaire et insidieusement hypnotique, car les araignées quand ça vous prends ça a pleins de pattes et tisse sa toile, comme Boris Vian disait de Billie Holiday qu’elle était un poulpe insinuant à dix tentacules ou bras! Bref à la fois relaxant et excitant

Jean Daniel BURKHARDT